Lorsque l’on est propriétaire d’un ou de plusieurs bien(s) immobilier(s), se pose généralement la question de la location de son bien. Investir dans la pierre est ainsi un placement sûr, à condition de le faire en connaissance de cause. Découvrez les subtilités qui existent entre la location d’un bien vide ou d’un bien meublé.
Différences entre régime forfaitaire et régime réel
En matière de fiscalité immobilière, deux régimes cohabitent : le régime forfaitaire et le régime réel. Le régime réel nécessite de prêter une attention toute particulière aux déclarations effectuées auprès de l’administration fiscale qui va ainsi appliquer une imposition sur les données apportées.
S’agissant du régime forfaitaire (micro-foncier), il permet au propriétaire d’appliquer un taux d’abattement à hauteur de 30% du montant des loyers encaissés, ce taux étant est ainsi censé venir couvrir tous les frais et charges venant grevé le bien immobilier mis en location (comprenant les charges de copropriété, les travaux, l’assurance…) il faut ainsi veiller à ce que ces charges soient inférieures à ce taux pour ne pas être désavantagé. A noter que le régime forfaitaire n’est applicable qu’aux revenus immobiliers n’excédant pas un plafond de 15000 euros par an.
En parallèle, il est possible d’opter pour le régime réel en location vide ou meublée. Ce régime permet ainsi de venir déduire les charges réelles subies de sa déclaration. Lorsque le propriétaire a opté pour ce type de déclaration, il est bon de savoir que le choix est irrévocable pour une durée de 3 ans, reconduit de nouveau pour 3 ans.
Dès lors avant d’opter pour le régime réel ou pour le régime forfaitaire mais également au moment de votre déclaration, il est ainsi particulièrement recommandé de faire appel à un spécialiste en fiscalité immobilière. Ainsi, un avocat droit immobilier pourra vous guider dans la démarche de votre location et vous permettre ainsi de rentabiliser au maximum cette source de revenu foncier.
La location d’un immeuble vide : quels avantages ?
Plus simple à mettre en place, et plus courante, vous pouvez également faire le choix de louer un appartement ou une maison vide, à charge de votre locataire d’y apporter ses biens personnels. L’avantage d’une location non meublée est de pouvoir rentabiliser plus longtemps son investissement avec un bail d’une plus longue durée, mais également un état des lieux plus simple et moins conflictuel qu’avec une location meublée.
Il est également bon de savoir que la réalisation de travaux par le propriétaire afin de proposer un logement de qualité vide lui permet non seulement d’augmenter la valeur locative mais également de pouvoir dans certains cas bénéficier d’une réduction d’impôts. Enfin, les frais d’agence sont moindres s’agissant d’une location nue.
Les modalités de la location meublée
Idéale pour séduire les jeunes adultes, la location d’un bien meublé est souvent très recherchée surtout dans les grandes villes, si vous souhaitez vous lancer découvrez quelques petits détails qui ont toute leur importance. A noter que la location meublée n’entre pas dans le mécanisme du prélèvement à la source. Légalement, les revenus issus de la location meublée ne sont pas considérés comme des revenus fiscaux mais comme des bénéfices industriels et commerciaux.
Tout d’abord, il est bon de distinguer entre les régimes d’imposition pour les non professionnels : au régime forfaitaire, l’imposition sera effectuée sur la moitié des recettes locatives, tandis qu’au régime d’imposition réel un mécanisme de déduction des amortissements et charges doit être effectué. Si vous être un loueur meublé professionnel, en cas de déficit, il est déductible de vos revenus.
La location de votre bien immobilier n’est pas un engagement à prendre à la légère, avant de vous aider, n’hésitez pas à vous accompagner d’un expert en droit immobilier qui saura répondre à vos questions mais surtout vous aider à faire les bons choix pour partir sur des bases saines.