Fiscalité du trading : comment éviter les erreurs ?

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Le trading fait partie de ses activités un peu particulières que beaucoup connaissent de nom sans réellement savoir de quoi il s’agit et qui subit des règles particulières dans son imposition pour ceux qui le pratiquent. Découvrez alors comment se passe l’imposition de cette pratique de plus en plus populaire et comment éviter les erreurs. 

Qu’est-ce que le trading ?

Le trading est une forme d’investissement de son argent qui est en principe accessible à tous, mais qui nécessite cependant une assez bonne maîtrise des marchés financiers réglementés ou les marchés non réglementés et des facteurs de risque. Littéralement, le trading est un ensemble d’achats et de revente d’actions sur un marché financier, dans le but de faire fructifier son investissement initial et donc son épargne sur le court à moyen terme. 

Outre cette définition technique, le trading se révèle être une discipline assez particulière où le trader doit se pencher sur l’analyse technique qui est au départ du comportement des intervenants sur les marchés financiers. Le pratiquant du trading est également voué à se pencher sur la gestion des risques financiers, le suivi des opérations de marché, ainsi que la prévention des délits financiers.

À noter qu’il est recommandé de ne pas engager plus de 1 à 2% de son capital dans une transaction afin de limiter les risques et de s’assurer un taux de rendement global intéressant sur l’ensemble de votre portefeuille. Afin de vous assurer un investissement en toute sécurité, n’hésitez pas à consulter un classement de broker qui pourra vous aiguiller avant de vous lancer. 

Comment est imposé le trading ?

En France, l’imposition de l’activité de trader est encore assez difficile à comprendre et beaucoup de données (comme les points d’investissement, le type d’activité ou la localisation du trader) viennent impacter le système d’imposition. 

S’agissant d’imposition, nous pouvons assez facilement distinguer le cas d’un trader occasionnel du professionnel qui effectue cette activité à temps plein. Tout d’abord, le trader occasionnel dont cette activité n’est qu’un complément de revenus ou une activité secondaire peut exercer sans création d’une société spécialisée dans ce domaine. Dès lors, il sera imposé sur un système déclaration des plus ou moins-values de cession sur valeurs mobilières, au même titre que ses impôts sur les revenus. Un système d’abattement forfaitaire est mis en place s’élevant à 50% pour une détention de titres entre 2 et 8 ans et de 65% pour les titres détenus au-delà de 8 ans.

D’autre part, le régime d’imposition d’un trader professionnel dit “actif” qui tire la majorité de ses revenus de cette activité, qui utilise des stratégies complexes, qui met en œuvre les mêmes moyens que les traders en banque ne sera pas tout à fait équivalent. À noter que si ces caractéristiques sont reprises, la création d’une entreprise dans ce secteur est obligatoire. Le trader pourra alors opter pour deux types d’impositions : l’impôt sur les revenus ou bien l’impôt sur les sociétés dans lequel les BNC sont taxés à 15% (pour des bénéfices inférieurs à 38120 Euros) ou 33% (pour les bénéfices supérieurs). 

Comment est imposé le trading ?

Que faut-il déclarer ?

Tout d’abord, il faut savoir que pour les transactions de trading, la France considère comme terminée (et donc imposable) une transaction dès lors que celle-ci est bouclée et non lorsque les fonds issus de la vente sont rapatriés sur le compte de l’administré en France.

Vous devrez déclarer l’ensemble de vos plus-values et de vos pertes réalisées au cours de vos opérations de trading. Les pertes sont imputables sous certaines conditions. Si vous n’êtes pas très à l’aise en la matière, n’hésitez pas à faire appel aux services d’un expert-comptable qui saura vous conseiller et vous accompagner dans vos démarches. 

Comment éviter les erreurs de fiscalité ?

Réaliser une erreur de déclaration peut coûter cher au contribuable, avec une sanction pouvant aller à 0.20% d’intérêt mensuel sur l’imposition appliqué aux revenus non taxés. Une sanction qui peut s’avérer très lourde. En matière de trading, il ne faut pas chercher à réduire son imposition ou cacher certaines sources de revenus. 

Pour éviter de commettre des erreurs involontaires, il est donc recommandé de conserver un historique de toutes les transactions de trading effectuées. Réaliser un plan d’investissement est également très recommandé en début de carrière afin de conserver un objectif et une ligne de conduite tout au long de votre carrière.

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  1. J’ai une question je crois avoir fait une erreur fiscale, sur mon courtier j’ai mis le numéro fiscale de ma micro, mais j’essayai juste le trading comme ça, et j’ai cru comprendre trop tard que la micro et le trade sont interdit, qu’est ce que je peux faire ?
    Merci

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